De l’an 1638 à l’an 1641, une terrible épidémie sévit dans la localité et fit bien des victimes. Le mal était si contagieux qu’on n’osait plus apporter les morts à l’église ; on les enterrait immédiatement dans le coin d’un champ ou d’un jardin, sous un amas de terre et de chaux vive ; sur la fosse on érigeait une grosse croix carré de pierre de granit (ces souvenirs tumulaires se retrouvent en assez grand nombre à l’entrée des gros villages et sur le bord des chemins).