À la rencontre de ...
À la découverte des plantes
« J’ai découvert que les plantes servaient aussi à faire des infusions et j’ai commencé à échanger avec les gens qui récoltaient des herbes pour leurs tisanes.
Cela m’a amené à faire mes premières cueillettes, puis à cultiver différentes variétés pour récolter mes propres tisanes.»
Lorsque Marie a commencé à vendre ses surplus de récoltes, tout s’est enchaîné.
Marie s’est formée à l’herboristerie et à l’ethnobotanique pour approfondir ses découvertes.
Elle continue bien sûr de récolter, cueillir et fabriquer ses tisanes mais elle propose aussi désormais des stages, des animations et des formations en ethnobotanique : « Les actions que j’organise s’adressent souvent à un public averti, à des passionnés. Lorsque j’interviens à la demande d’une collectivité ou d’une association, il s’agit davantage de sensibiliser. Mais l’objectif est toujours de créer du lien. J’aime aller à la rencontre des gens, voir comment ils entretiennent leur petit coin de planète.
Lorsqu’on se laisse séduire, émerveiller par la beauté du vivant, on ne peut plus se comporter de la même façon. »
Agronome et ethnobotaniste, depuis plus de 30 ans, je cultive un grand jardin de plantes aromatiques et médicinales en agriculture biologique où sauvages et cultivées prennent place.
De ce cheminement quotidien avec les plantes sont nés les ateliers « A la rencontre des plantes » où l’objectif est de re-tisser les liens entre les plantes que nous côtoyons tous les jours et les humains.
Regarder bien sûr, mais aussi goûter, sentir, toucher et même parfois entendre sont au programme des ateliers qui se font dans un esprit d’échange et de rencontre entre les participants-tes.
Chaque plante est là pour nous raconter une histoire de salade, de tisane, d’émerveillement du monde !
Ma plus belle récompense est l’ouverture du regard à la diversité du vivant.
« Depuis que j’ai fait connaissance avec toutes ces plantes que j’appelais « mauvaise herbe », je ne peux plus désherber tranquillement ! … » me dit-on souvent.
Marie
« Venez dans les Coëvrons, là où ils sont les plus préservés, découvrir les beaux chemins bocagers, non goudronnés, protégés par une haie de chaque côté. Ce n’est plus si courant ! »