À la rencontre de ...
« VAS-Y FONCE, FAIS-LE ! » »
David Lepéculier : « Le festival, c’est une aventure humaine qui resserre les liens entre les habitants de la commune. Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance. C’est parti d’une fête de la musique qui, d’année en année, n’a cessé de grandir et est devenue un grand rendez-vous. Chacun vient y prendre sa part. Quand quelqu’un nous dit je veux faire de la décoration, améliorer l’accessibilité, l’environnement, on lui dit : Vas-y, fonce, fais-le ! Être président, c’est un équilibre à trouver entre le rôle et l’état d’esprit du bénévole et la gestion de l’association, de ses salariés. Celle et ceux qui ont exercé cette mission y ont apporté leurs valeurs humaines et leur personnalité. »
« NOMBREUX, MAIS JAMAIS ASSEZ… »
Dominique Sarcher : « J’étais une festivalière comme des milliers d’autres. Lorsque j’ai appris qu’il existait une équipe qui réalisait la scénographie, j’ai voulu la rejoindre et j’en suis la responsable aujourd’hui. Nous sommes nombreux, mais jamais assez, même si de nouveaux bénévoles arrivent chaque année. Il y a parmi nous des professionnels, du bois par exemple, et beaucoup de gens qui donnent un coup de main. Les grands décors, c’est un peu l’image du festival avec un nouveau thème chaque année. Nous travaillons avec le régisseur du festival car nos décors servent aussi à séparer ou signaler les différents espaces. Le thème est choisi dès l’automne et le travail commence en février, souvent le week-end avec un vrai esprit d’équipe et de belles rencontres. Nous nous retrouvons tous pour la semaine de montage sur le site. »
« TOUS RELIÉS AU FESTIVAL »
Valentin Lecourt : « Dès l’enfance, à l’école, au centre de loisirs, puis avec les activités jeunesse, on est tous reliés au festival d’une manière ou d’une autre. Cela donne une identité particulière à la commune : avec des amis, nous avions 18 ans lorsque nous avons créé notre première association. J’ai rejoint celle du festival où j’ai animé une commission avant de rentrer au conseil d’administration et au bureau. J’exerce mon rôle de trésorier en lien avec l’équipe des salariés. Habitant sur place, je passe quasiment chaque jour au siège, pour la pause déjeuner, les réunions… Je continue à m’occuper des gobelets réutilisables pour les bars du festival. Avec notre mur de lavage, nous nettoyons 350 gobelets en moins de dix minutes. Nous allons le perfectionner en recyclant l’eau. »
Au foin de la rue ne serait pas sans la convivialité, le partage et l’énergie folle de ses bénévoles, pour beaucoup habitants du village !
Pour la restauration du festival, nous travaillons essentiellement avec les fournisseurs et producteurs locaux. Réduire notre consommation d’énergie est une priorité : sensibilisation des festivaliers au tri des déchets, utilisation de vaisselle compostable, de panneaux solaires pour alimenter le camping…
Nous faisons en sorte que le festival soit accessible à tous et chaque année plusieurs concerts sont chansignés.
Nous organisons sur l’année des évènements tout aussi chaleureux que le festival comme les soirées rouges, où à la fin de chaque séance nous échangeons autour d’un café ou d’une tisane.
Chaque bénévole est adhérent, il devient alors acteur de changement et participe à la diffusion de nos valeurs au quotidien.
L’équipe du Foin de la Rue
David : « Le côté bocager et les sentiers de randonnées de la Mayenne. La Mayenne est une balade. »
Dominique : « Le jardin de la Perrine à Laval, j’y allais avec mes parents, j’y ai emmené mes enfants, maintenant mes petits enfants. »
Valentin : « Les chemins pédestres qui entourent Saint-Denis-de-Gastines et permettre de découvrir ce village hyper agréable. Ces itinéraires passent aussi par le site du festival.»